Tout savoir sur la calvitie

La calvitie est une pathologie caractérisée par une perte de cheveux progressive, et qui touche en majorité les hommes, généralement après 35 ans. Si elle survient plus tôt, vers l’âge de 20 ans, on parle de calvitie précoce.

Cette condition est généralement héritée. En cause, une prédisposition génétique à l’effet d’une hormone mâle sur les follicules pileux. Appelée DHT, elle va accélérer le cycle de vie des cheveux provoquant ainsi leur chute plus rapide. En effet, les personnes atteintes de calvitie sont généralement plus sensibles aux androgènes, ce qui perturbe la phase de croissance des cheveux, les rendant plus fins et clairsemés. Bien que la calvitie ne soit pas une maladie et n’affecte pas la santé des patients, elle peut être source de complexe.

L’alopécie androgénétique – ou calvitie féminine – peut également affecter les femmes, mais dans une moindre mesure. Contrairement à la calvitie masculine qui est souvent localisée sur la couronne et les tempes, la calvitie féminine est souvent plus diffuse et affecte l’ensemble de la tête, rendant son traitement plus complexe. Elle se développe le plus souvent autour de la ménopause, quand la production d’hormones féminines baisse ne pouvant plus contrer les effets néfastes de la DHT.

Si la calvitie – autrement dit l’alopécie de type androgénétique – est plus rare chez la femme, la chute de cheveux ne l’est pas. De nombreuses femmes connaissent des épisodes d’alopécie plus ou moins virulents au cours d’une vie !

Mais dans ce cas, les causes et les origines peuvent être multiples : hormonales, génétiques, nutritionnelles, environnementales ou liées à des traitements médicamenteux. Elle peut avoir un impact psychologique important sur les femmes qui en souffrent. Il est conseillé de faire élaborer un bilan hormonal et sanguin avant d’envisager tout traitement.

Nos cheveux ne cessent de se renouveler au cours d’une vie, et passent par trois phases distinctes :

• La phase de croissance (anagène),
• La phase de repos (catagène)
• La phase de chute (télogène)

Dans le cas de l’alopécie androgénétique, la DHT accélère la phase de croissance, ce qui provoque la formation de cheveux plus fins et plus clairs, donnant l’impression d’un crâne clairsemé. Les follicules pileux sont également affectés, se rétrécissant jusqu’à disparaître complètement et ne pouvant plus produire de cheveux.

Bien que la calvitie ne soit pas une maladie et n’affecte pas la santé globale d’un individu, elle peut avoir un impact significatif sur la confiance en soi. Ainsi, bon nombre de patients et patientes cherchent des solutions pour empêcher les cheveux de tomber.

Les traitements médicamenteux tels que le finastéride (oral) ou le minoxidil (topique) peuvent offrir une certaine amélioration – ce sont d’ailleurs les deux médicaments reconnus sur le marché –, mais la seule solution efficace, permanente et entièrement naturelle est la transplantation capillaire. Si elle ne stoppe pas la chute de cheveux (elle ne guérit pas la calvitie), la greffe de cheveux permet de retrouver une chevelure plus dense, avec un résultat extrêmement naturel.

Chez les femmes, des implants capillaires synthétiques dernière génération (Hairstetics) peuvent être une option.

D’autres soins et traitements capillaires peuvent limiter la chute de cheveux et même relancer la repousse, à condition de commencer dès les premiers signes de chute de cheveux : les injections de PRP, de peptides biomimétiques ou la mésothérapie capillaire. Ces solutions peuvent également être associées à une greffe capillaire pour entretenir ses résultats.

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